Négociations cinéma
Nous les ouvriers du SNTPCT, à tous nos collègues syndiqués et non-syndiqués, ouvriers de tournage et de construction,
Machinistes – Electriciens - Conducteurs de groupe - Chefs et sous-chefs d’équipes – Constructeurs – Traceurs – Staffeurs – Toupilleurs – Maquettistes – Sculpteurs – Décorateurs – Peintres - Peintres en lettres/faux-bois – Maçons – Menuisiers – Mécaniciens-serruriers - …
Préparer la suite de l’action ?
Préparer la grève
Réunion des travailleurs du film Samedi 31 mars 2007 de 10h à 13h Dans les locaux de la société Transpalux |
Depuis plusieurs mois, les 5 syndicats de producteurs ont clairement décidé, d’abord séparément, puis unis autour du projet de la Chambre Syndicale des Producteurs de Films, de mettre à bas la Convention Collective de la Production Cinématographique et sa grille de salaires minima garantie, et les diverses majorations de salaires.
(Voir les propositions de salaires pour les catégories ouvrières des syndicats de producteurs)
Dans l’offensive menée par les syndicats de producteurs, les salariés de nos catégories professionnelles sont particulièrement visés.
Depuis plusieurs mois, par les différentes actions que nous avons menées : rassemblements, délégations, et notamment par la grève, nous avons démontré notre unité et notre solidarité professionnelle, notre détermination à ne pas accepter une diminution des conditions de rémunérations fixées par la Convention collective.
Nous les ouvriers, sur les plateaux de tournage et les plateaux de construction de décors, avec bien sûr les techniciens, avons clairement affirmé notre détermination, notre unité.
Par les actions de grève des 29 novembre, 31 janvier et enfin, 7 et 8 mars, nous avons fait reculer les syndicats de producteurs, néanmoins nous n’avons pas encore obtenu ce que nous voulons :
que tous reconnaissent et contresignent par un premier Accord, les salaires minima existants et les pourcentages des diverses majorations fixées par la Convention.
Certes, les producteurs ayant un film en tournage et directement touchés dans leurs propres intérêts, inquiets de voir la grève immédiatement reconduite, sont intervenus auprès de leurs syndicats en vue de faire cesser le mouvement.
Pour autant, sans résultat sur leurs syndicats, bien que l’UPF dans un communiqué ait précisé qu’elle entendait dorénavant :
« - maintenir les grilles de salaires actuelles des ouvriers et techniciens,
maintenir les divers pourcentages de majorations actuellement en usage dans la profession. »
Mais cet engagement n’est ni un accord, ni une adhésion,
et les 5 syndicats de producteurs restent déterminés dans leur volonté à obtenir un accord réduisant nos rémunérations.
Concernant la Chambre Syndicale des Producteurs de Films (seule signataire de la Convention et des grilles de salaires), elle a déposé un texte ayant comme nouveauté la baisse du taux horaire de base selon la fonction de 4,5 % à 10,5 % ; la baisse des diverses majorations pour heures supplémentaires qui a pour résultat une diminution de salaire :
- pour 39 heures de 4,5 % à 10,5 %
- pour 48 heures de 9 % à 16 %
- pour 60 heures de 24 % à 30 %
Ces diminutions ne prennent pas en compte la diminution des majorations pour les heures de travail de nuit, des jours fériés et la suppression de la majoration du samedi.La Chambre Syndicale propose de diminuer un peu moins le salaire horaire de base mais de se rattraper par la diminution des majorations des heures supplémentaires.
Pour les contrats supérieurs à 2 semaines, elle propose de garantir forfaitairement le montant du salaire calculé sur 48 heures.
Notre salaire horaire de base et les majorations pour heures supplémentaires sont la juste contrepartie de notre qualification, de notre savoir, de notre expérience professionnelle, des qualités technico-artistiques pour lesquelles nous sommes choisis et employés et du nombre d’heures supplémentaires que nous effectuons.
On se moque de nous.
Ce que nous voulons, c’est clair : c’est que tous, c’est-à-dire les 5 syndicats de producteurs, reconnaissent en premier lieu les barèmes et les majorations existant dans la Convention collective actuellement.
Ce que nous voulons : c’est un premier accord, signé par tous les syndicats de producteurs :
précisant et garantissant :
Nous les ouvriers sommes une part déterminante du corps professionnel du cinéma français.
Organisés syndicalement, solidaires et unis professionnellement,
nous devons imposer la reconnaissance de nos métiers et de nos qualifications, de nos responsabilités professionnelles d’ouvriers de la production cinématographique et les rémunérations qui y sont liées.
Téléphonez – envoyez des SMS pour appeler vos collègues à participer à la réunion.