TOUS EN GRÈVE MERCREDI 7 MARS
sur tous les tournages de long-métrage sans exception, quel que soit le syndicat dont le producteur est adhérent ; les 5 syndicats de producteurs représentent sans exception tous les producteurs, y compris ceux non-syndiqués.
Pour imposer aux 5 syndicats de producteurs la signature
d’un 1er Accord ratifiant et garantissant :
RASSEMBLEMENT à 10H00
devant le CNC, 12 rue de Lübeck, ( métro Iéna ou Boissière)
où se réunit la Commission d’agrément où tous les syndicats de producteurs siègent.
15H00 TOUS À L’ASSEMBLÉE
BOURSE DU TRAVAIL 3 rue du Château d’eau 75010, métro République
Si les syndicats de producteurs persistent dans leur position avant, et à l’issue de cette journée de grève, nous examinerons l’opportunité de la reconduction du mouvement de grève.
Notre syndicat, le SNTPCT a décidé, avec les syndicats SNTR-CGT et SGTIF-CGT, d’appeler l’ensemble des ouvriers et techniciens à un nouveau mouvement de grève.
Faire grève, ce n’est pas facile, mais ne pas la faire :
c’est accepter de fait de travailler demain aux salaires que nous avions il y a 20 ans
rassemblés le 29 novembre dans la rue et le 31 janvier à l’Espace Reuilly, qui ont clairement manifesté leur volonté d’imposer la signature d’un accord ratifiant et garantissant les grilles de salaires actuelles et les pourcentages des diverses majorations de salaires.
Il s’agit de l’exigence non-négociable de l’ensemble du corps professionnel des ouvriers et techniciens et du mandat qu’ils nous ont donné et confirmé par la motion que nous avons adressée aux 5 syndicats de producteurs et qui a recueilli plus de 2 000 signatures.
Mais ne pas se mettre en grève, ce serait accepter demain l’abaissement brutal de 20 à 30 % de nos salaires, de nos indemnités Assedic, de nos retraites.
Quels salariés, quelles professions, quels syndicats, accepteraient de telles propositions ? L’ensemble du corps professionnel des techniciens et des ouvriers, travaillant indistinctement dans la Production cinématographique, de films publicitaires, de téléfilms, est concerné par la négociation dans la Production cinématographique.
S’il convient de souligner qu’il s’agit d’obtenir la signature d’un Accord dans la Production cinématographique, dans le même temps, il convient de faire échec à un élargissement de la Convention collective de la Production audiovisuelle au cinéma.
Pour ceux travaillant sur les téléfilms, faire grève est tout à fait légitime : Nous travaillons aujourd’hui sur un téléfilm, demain sur un long-métrage.
Nos conditions de salaires, nos intérêts professionnels ne sont pas dissociables.
POUR IMPOSER LA SIGNATURE D’UN 1er ACCORD GARANTISSANT DEJA les grilles de salaires minima actuels et les pourcentages des diverses majorations existants dans la convention collective de LA PRODUCTION CINEMAtographique :
OUVRIERS, TECHNICIENS, TOUS EN GRÈVE
Garantir la diversité de la Production cinématographique
et dans tous les cas le paiement des salaires minima
Pour permettre aux films à l’économie fragile d’exister, et d’être réalisés avec des professionnels qualifiés, notre syndicat, le SNTPCT a fait une proposition qu’il a soumis au Ministre de la Culture et qui consiste à instituer dans le cadre du CNC une ligne de crédit ouverte aux producteurs dont l’objet est de garantir aux ouvriers et techniciens dans tous les cas le paiement de la totalité de leurs salaires minima conventionnels.
Honnêtes, ils ne peuvent prendre que fait et acte pour instituer ce mécanisme de crédit dans le cadre du CNC. Ils n’auront plus à prendre en otage les ouvriers et techniciens en les transformant en Organismes de Crédit, consistant à leur imposer l’abandon d’une partie de leurs salaires en un crédit sans intérêt, un crédit sans garantie, un crédit à remboursement hypothétique.
ÇA SUFFIT.