ÉLECTIONS
PRÉSIDENTIELLES ?
IL EST
INDISPENSABLE DE VOTER
Le SNTPCT
s’est toujours exprimé pour faire part de ses propositions concernant
la
défense des intérêts des salariés et des retraités.
Nous
sommes des citoyens et nous devons réfléchir sur les différents choix
de
politique qui nous sont proposés.
Le Syndicat ne peut rester neutre.
À cet effet, un bref
rappel des principales
revendications du SNTPCT :
-
Revalorisation significative des salaires et
des retraites, dont le
SMIC porté à 12 euros de l’heure,
-
Abrogation de la loi
« travail » afin de mettre un
terme à des Accords salariaux dérogatoires aux Conventions collectives
de
branche. Il ne saurait en aucun cas être dérogé à l’application des
Conventions
collectives de branche.
- Santé : maintien des régimes de sécurité sociale et amélioration des prises en charge et des garanties de remboursement de l’assurance-maladie par la Sécurité sociale et non par les complémentaires de santé,
-
Âge de la
retraite
: 60 ans avec 40
annuités,
-
Maintien des régimes de retraite
complémentaires par
répartition,
-
Maintien de l’application des majorations
des heures
supplémentaires après 35 heures hebdomadaires (à 25 %) et,
après 43
heures (à 50 %),
-
Assurance-chômage : Maintien du régime de l’Unédic
et du principe
d’assurance, et amélioration des conditions d’ouverture de droits et de
durée
d’indemnisation,
-
L’existence
institutionnelle des Syndicats, la
représentation des salariés et le pouvoir de négocier les conventions
collectives, sont des règles essentielles de la démocratie, la liberté
d’action
des Syndicats de salariés est un droit constitutionnel fondamental
auquel il ne
saurait être attenté.
-
Instituer en
Europe une
régulation du
libre-échange et une harmonisation fiscale et sociale afin de mettre un
terme à
une politique de dumping social et fiscal dont l’objet est de mettre en
concurrence salariale, les salariés de chacun des pays d’Europe au
détriment de
l’emploi des uns et des autres.
Il s’agit
d’une politique de dumping social et fiscal qui a entraîné une
délocalisation
considérable de la production des films, qui a remis en cause l’emploi
des
ouvriers et techniciens par les producteurs délégués français des
films,
délocalisations qui affectent nos emplois et se poursuit encore, malgré
la
réforme du Crédit d’impôt.
-
Garantir des moyens supplémentaires pour
les services publics :
les hôpitaux, l’éducation nationale, et la culture afin de renforcer
l’existence d’une véritable diversité d’expression culturelle ; et
garantir
l’existence du Fonds de soutien de l’État à la Production
cinématographique.
Il convient de ne pas se laisser
berner
et de ne pas considérer qu’il n’y a plus d’espoir
pour une société meilleure et plus juste, et une autre politique que
celle de
l’austérité sociale préconisée par l’UE.
Au-delà
des élections, l’action syndicale devra non
seulement se poursuivre, mais se renforcer en rassemblant très
largement les
salariés, les ouvriers, les techniciens, conscients de la nécessité
d’être
rassemblés dans le Syndicat.
La
capacité d’action du Syndicat est la
meilleure garantie pour préserver et défendre nos intérêts salariaux et
sociaux
face aux Syndicats des Producteurs, et de nos intérêts de retraités
face à une
politique de régression sociale.
La Présidence