Production de films d'animation
COMMUNIQUE
Suite à la pétition qu’un étudiant des Gobelins a lancée et qui circule notamment auprès des techniciens de l’animation - pétition intitulée : « Signons contre la casse imminente des salaires dans l’industrie du film d’animation » et qui a recueilli, selon le SPFA, plus de 5 200 signatures, le Syndicat des Producteurs de Films d’Animation - SPFA - a publié une note d’information qui nous a été transmise.
Dans cette note, le SPFA met en cause notre Organisation syndicale, le SNTPCT.
À la lecture de cette note, vu la teneur du texte de cette pétition et le nombre de pétitionnaires, le SPFA perd toute contenance et considère les signataires comme n’étant pas en mesure de comprendre les propositions de révision de la Convention collective et des grilles de salaires qu’il propose.
Le SPFA souligne que cette pétition est : « à mettre en rapport avec l’action du SNTPCT qui essaie depuis plusieurs mois de saborder les négociations que nous conduisons avec la CGT et la CFDT » (sic).
Il s’agit d’une conception pour le moins singulière de la nature des relations entre partenaires sociaux, y compris de la conception de la négociation sur les revendications que le SNTPCT a soumises au SPFA.
Cette note par ailleurs frise la diffamation à l’égard du SNTPCT en précisant que : « le SNTPCT a toujours refusé de signer le moindre accord de revalorisation des salaires en les qualifiant tous comme relevant de la compromission » (sic).
Le SNTPCT en aucune espèce ne s’est permis et ne se permettrait de qualifier des accords établis par le SPFA, abaissant le niveau des salaires, comme « relevant de la compromission ». De tels propos relèvent de l’insulte.
Par contre, il informera l’ensemble des techniciens de l’animation en dénonçant la politique salariale poursuivie par le SPFA dès lors qu’elle porte atteinte aux intérêts salariaux des techniciens.
Ainsi, il n’y a pas seulement les revendications déposées par les techniciens de l’animation membres du SNTPCT, celles-ci, le SPFA comme il le souligne, en fait fi.
En revanche, les 5 200 signatures de la pétition signée massivement par les techniciens de l’animation, inquiètent le SPFA sachant qu’il conviendra, à un moment ou à un autre, de prendre en compte des demandes revendicatives qui ont été exprimées par les pétitionnaires.
Aussi le SPFA se devrait de mettre un terme à poursuivre sa politique sociale et conventionnelle arbitraire.
Quant au SNTPCT, attaché à la défense des intérêts des techniciens de l’animation, dans le cadre du droit syndical, il veut croire que le SPFA reconsidérera la nature des relations paritaires entre partenaires sociaux, et reconsidérera ses propositions en prenant en compte les demandes des techniciens qui veulent vivre décemment de leur métier.
Paris, le 29 mars 2016
La Présidence