S.N.T.P.C.T.
Adhérent à Euro-MEI - Bruxelles
10 rue de Trétaigne 75018 Paris
Syndicat National des Techniciens et Travailleurs de
la  Production  Cinématographique  et de  Télévision
Tél. 01 42 55 82 66
Télécopie 01 42 52 56 26


Courrier électronique : sntpct@wanadoo.fr
Syndicat professionnel fondé en 1937
– déclaré sous le N° 7564 –
Procedure Conseil d Etat annulation (ATTENTION : l'existence de la convention n'est pas definitivement garantie )

 


 

 

ATTENTION : L’EXISTENCE DE LA CONVENTION COLLECTIVE DE LA PRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUE N’EST PAS DÉFINITIVEMENT GARANTIE

Texte sous format pdf

 

Le Syndicat a reçu une lettre du Conseil d'État concernant la procédure engagée :

- d'une part par le Syndicat des Producteurs de films publicitaires APFP

- d'autre part la F3C-CFDT,

en vue d'obtenir du Conseil d'État une décision d'abrogation de l'arrêté d'extension de la Convention collective de la Production cinématographique et de films publicitaires.

Ce courrier que vous trouverez en suivant laisse entendre que le Conseil d’État n’exclut pas d’abroger l’arrêté d’extension.

La continuité d’existence de la Convention collective et des grilles de salaires minima n’est pas, par conséquent, définitivement garantie.

Dans le cas d’une décision d’abrogation de l’arrêté d’extension, le Syndicat se devra d’organiser instantanément une très vive riposte afin d’éviter que les Syndicats de producteurs signent en suivant cette abrogation le texte de convention et de grilles de salaires minima qu’ils avaient établi avec la CFDT.

 

Il conviendra d’imposer aux Syndicats de producteurs qu’ils résignent le même texte et que, dans le même temps, ils prennent en compte les revendications du SNTPCT.

Paris, le 16 novembre 2014

 


 

Paris, le 29 octobre 2014

Madame Pascale FOMBEUR
Présidente de la première sous-section
Conseil d’État
Section du Contentieux


ASSOCIATION DES PRODUCTEURS DE
CINEMA c/ MINISTERE DU TRAVAIL, EMPLOI,
FORMATION PROFESSIONNELLE ET
DIALOGUE SOCIAL

 


Madame la Présidente,

 

En réponse à votre courrier, et suite au courrier que nous avons adressé à l’attention de la Section du contentieux en date du 6 février 2014 en référence au dossier n°370629, et suite au courrier que nous avons adressé le 11 avril 2014 en référence au dossier n°371732,

rappelons qu’en ce qui concerne la requête n° 370629, régularisée le 13 novembre 2013, celle-ci avait été engagée conjointement par – l’Association des Producteurs de Cinéma APC – l’Association des Producteurs de Films Publicitaires APFP – le Syndicat des Producteurs Indépendants SPI – et l’Union des Producteurs de Film UPF –.

 

Le 21 novembre 2013, – l’Association des Producteurs de Cinéma APC – le Syndicat des Producteurs Indépendants SPI – l’Union des producteurs de Films UPF –, ont informé le Conseil d’État qu’ils se désistaient de la requête régularisée le 13 novembre 2013 qu’ils avaient engagée, ces trois Organisations d’employeurs – représentant les entreprises de production de films cinématographiques – ayant adhéré le 8 octobre 2013 à la Convention collective nationale de la Production cinématographique, suite à la signature de l’Avenant qui a fait l’objet d’un arrêté d’extension le 24 décembre 2013.

En conséquence, ne demeure partie requérante à la requête n°370629 que la seule Association des Producteurs de Films Publicitaires.

 

Le mémoire et l’argumentaire qui fondent la requête conjointe aux Organisations d’employeurs de la Production de films cinématographiques et à l’Organisation d’employeurs de la production de films publicitaires se référent à la contestation de dispositions de la Convention collective qui sont indissociablement applicables à la Production cinématographique et à la Production de films publicitaires.

Soulignons à cet effet, qu’une annulation de l’arrêté d’extension aurait notamment pour effet pour ces Entreprises de ne plus pouvoir légalement bénéficier du dispositif dérogatoire aux dispositions relatives à la durée du travail fixées par le Code du travail ; dispositif qui est établi par la grille de salaires instituant des périodes d’équivalences.

 

Ce dispositif dérogatoire était une exigence, durant les négociations, tant des Organisations d’employeurs de la Production cinématographique que de la Production de films publicitaires dont les horaires et durées de tournage journalières et hebdomadaires outrepassent très largement les seuils de durée du travail fixés par le Code du travail.

Il résulterait d’une annulation de l’arrêté du 1er juillet 2013 des effets économiques et sociaux désastreux notamment pour les Entreprises de production de films publicitaires qui, dans ces conditions, délocaliseraient massivement en dehors de nos frontières la production de leurs films.

 

L’annulation de l’arrêté du 1er juillet 2013 irait à l’encontre des intérêts sociaux et économiques des Entreprises de Production de films cinématographiques, mais notamment des Entreprises de Production de films publicitaires.


Rappelons enfin qu’en ce qui concerne les montants de salaires minima de base ainsi que les différentes majorations de salaires, ceux-ci sont restés de niveau identiques à ceux préalablement en application dans le texte de la Convention collective préexistante, que les Entreprises de Production de films publicitaires ont toujours appliqués et continuent dans les mêmes conditions de les appliquer depuis la date d’extension de la Convention.

 

Enfin, dans l’hypothèse d’une annulation contentieuse qui remettrait en cause sept années de négociation qui se sont conclues par un compromis entre les partenaires sociaux, lesdits partenaires sociaux ratifieraient à nouveau dans les mêmes termes le texte de compromis que constitue la Convention qu’ils ont signée, afin d’éviter une grave situation conflictuelle qui serait engendrée par l’absence pour une durée indéterminée d’une convention collective régissant les rapports sociaux entre les Entreprises de Production cinématographiques et de films publicitaires et les techniciens qu’elles emploient.

 

L’extension de la convention collective répond à l’intérêt général tant des Entreprises de Production de films cinématographiques que des Entreprises de Production de films publicitaires et des salariés qu’elles emploient. L’annulation de l’arrêté aurait pour effet par ailleurs de remettre en cause les dispositions du Titre III concernant les artistes interprètes et acteurs de complément, titre qui a fait l’objet d’un arrêté d’extension le 24 décembre 2013.


En conséquence nous maintenons les conclusions de notre courrier du 6 février 2014 précisant que la demande d’annulation de l’arrêté d’extension du 1er juillet 2013, maintenue par la seule Association des Producteurs de Films Publicitaires, est infondée et contraire à l’intérêt général, contraire à l’intérêt des Producteurs de films cinématographiques et contraire à l’intérêt général de la Production de films publicitaires et doit être par conséquent rejetée.

 


En ce qui concerne la requête référencée sous le numéro 371732, complémentairement aux termes de notre courrier du 6 février 2014, rappelons que le texte de la Convention étendu par l’arrêté du 1er juillet 2013 a été complété par un Avenant du 8 octobre 2013 ayant fait l’objet d’un arrêté d’extension le 24 décembre 2013, qui a confirmé le dispositif de grille de salaires dérogatoire en contrepartie d’un intéressement aux recettes d’exploitation pour les films de fiction ne dépassant pas 3 millions d’euros de dépenses et 0,6 millions d’euros pour les films documentaires – Annexe III du Titre II –.

 

Cet Avenant institue un dispositif de différentiation salariale pour les techniciens selon le devis des films ; Avenant qui a permis que l’ensemble des Organisations d’employeurs de la Production cinématographique adhère à l’ensemble des textes de la Convention collective et qui aurait dû recevoir l’agrément de la F3C-CFDT.

 

Dans ces conditions, la requête déposée par la F3C-CFDT doit être considérée comme socialement exorbitante et infondée, nulle et contraire à l’intérêt général social et économique, arrêté par les partenaires sociaux signataires de la Convention collective et de l’Avenant susmentionné.


Enfin, pour mémoire rappelons qu’il y a lieu de considérer la représentativité respective des Organisations syndicales de salariés représentatives dans la Production cinématographique et de films publicitaires aux termes des élections organisées par le Ministère du travail selon l’arrêté du 31 décembre 2013 (pièce jointe).

 


En vous remerciant de votre attention, nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, l’expression ...

 


Pour la Présidence…


 

 

 

LE SYNDICAT
   
Revue de presse(Une expression artistique a nulle autre pareille)
    ÉCRAN TOTAL, pour son numéro 1000 paraissant le 11 juin 2014, a décidé de demander à un certain nombre de personnalités, dont le Dél ...

CINÉMA PUBLICITÉ
   
Salaires(Salaires minima au 1er mars 2024)
          Convention collective de la Production cinématographique et et de film publicitaires Gr ...

   
Texte de la convention(TEXTE DE LA CONVENTION COLLECTIVE DU 19 JANVIER 2012)
  CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DE LA PRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUE (TEXTE DE LA CONVENTION COLLECTIVE SIGNÉ LE 19 JANVIER ...

Réglem… CNC
   
Emploi(Tribune : mettre fin a l'expatriation economique du tournage des films d'initiative francaise)
    Texte sous format pdf   - où le financement des films est assuré par la France, Ce ...

PRODUCTION AUDIOVISUELLE
   
SALAIRES(Salaires minima conventionnels : debut de rattrapage, il manque 14,4 ou 16,5 apres la revalorisation du 1er fevrier )
  CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DE LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE         SALAIRES AU 1ER FÉVRIER 2024   &n ...

TÉLÉVISION
   
CONV COLLTVE ENTREPRISES TECHNIQUES(Grilles des salaires minima garantis en vigueur)
Convention collective des Entreprises Techniques au Servic ...

   
Conv Colltve Entreprises techniques (Negociation d'une revalorisation des salaires minima)
Prestation de service pour la Télévision Négociations relatives à la revalorisation des salaires minima   Le Ma ...

RÉPONSES JURIDIQUES
   
Decompte de la duree individuelle du travail(Delivrance du decompte individuel)
 DEVENIR MEMBRE DU SNTPCT (désactiver le bloqueur de publicité) CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DE LA PRODUCTION CINÉ ...

   
Journee de solidarite(Journee de solidarite 2019)
JOURNÉE DE SOLIDARITÉ pour les techniciens intermittents multi-employeurs ? Lire au format pdf La loi prévoit que ...

   
Bulletins de paie(Bulletins de paie dematerialises)
 DEVENIR MEMBRE DU SNTPCT BULLETINS DE PAIE DÉMATÉRIALISÉS ? SOUS FORMAT PDF OUVRIERS, TECHNICIENS, ARTISTES, Une t ...

   
Jours feries(Paiement des jours feries chomes)
Aux ouvriers, aux techniciens, aux artistes, Pour information, vos droits : REPOS DES JOURS FÉRIÉS ? Texte sous format pdf ...

CINÉMA D’ANIMATION
   
Salaires(Salaires minima conventionnels Production de films animation a compter du 1er janvier 2024)
  Convention collective de la Production de films d’animation SALAIRES MINIMA GARANTISapplicables au 1er janvier 2024 ...

   
Convention collective Prod Animation Texte convention(Texte consolide de la Convention collective 2023)
    LE TEXTE DE LA CONVENTION COLLECTIVE DE LA PRODUCTION DE FILMS D'ANIMATION CONSOLIDÉ EN 2021 (La grille des salaires minim ...

   
Lettres syndicales special animation(Lettres syndicales special animation)
            Production de films d’animation LA LETTRE SYNDICALE Numéros spéci ...

Assedic
   
Negociations 2020(ANNEXE VIII : une reforme de la reglementation s impose en urgence)
COMMUNIQUÉ ANNEXE VIII DU RÈGLEMENT D’ASSURANCE CHÔMAGE : des réformes s’imposent en urgence afin de rétablir le versement d ...

   
Negociations 2017(L Annexe VIII doit etre renegociee)
   DEVENIR MEMBRE DU SNTPCT ASSEDIC - ANNEXE VIII L’Accord conclu en 2016 doit être renégocié    Bo ...