L’avenant n°17 signé en janvier 2024 a ouvert la voie d’une révision des titres et définitions de fonction qui tienne enfin compte de nos pratiques professionnelles.
Aujourd’hui nous demandons la prise en compte de l’évolution des techniques et des pratiques professionnelles mais aussi de la valeur du capital social qui fonde la préservation et le développement de nos branches d’activité.
Nous défendons nos compétences techniques et artistiques et nos savoirs particuliers pour assurer la pérennité du corps professionnel que nous constituons et l’identité de chacun de nos métiers.
Lire la proposition pour la branche costumes :
Sous la pression du mouvement que nous avons conduit conjointement avec deux autres organisations syndicales de salariés pour le rattrapage des salaires minima au regard de l’évolution de l’indice des prix, les Syndicats de producteurs ont saisi la balle au bond pour nous accorder, après deux jours de grève, ce que nous demandions depuis plus de vingt ans maintenant : la reconnaissance des deux corps professionnels de technicien.nes que la Convention couvre : celui de la production de films de télévision (fiction et documentaires) d’une part; celui de la production d’émissions en direct ou enregistrées d’autre part.
En effet, et notre Syndicat ne cesse de le rappeler depuis 23 ans : dès lors que l’on entend confondre et fusionner ces deux activités dans une même grille de salaires :
– d’abord ce n’est pas envisageable (et l’on est contraint de suppléer cette confusion par un artifice, celui des qualificatifs « spécialisés » ou « non spécialisés »),
– qui permet d’appliquer indûment les salaires minima de la production d’émissions à certains téléfilms en jouant de l’homonymie de certains titres de fonctions, et donc instituer un découplage en deux grilles de salaires dans le téléfilm et la série, fondées — pour ce qui concerne le téléfilm — sur le montant des dépenses prises en compte par le Crédit d’impôt audiovisuel, ce que la Cour d’appel a rejeté comme illégal,
– contraint à réduire les définitions de nos fonctions au plus petit dénominateur commun, au point que ces définitions de fonctions ne recouvrent plus grand chose,
– et faire pression sur la revalorisation des salaires, la branche qui propose la plus petite revalorisation l’imposant aux autres.
Ce qui a abouti à un déficit de 20 % de nos salaires minima au regard de l’évolution de l’indice des prix.
L’action du SNTPCT a commencé en juin 2023, à l’encontre des prises de position de certains Syndicats de salariés, qui a consisté à établir deux listes de fonctions et de définitions de fonction dans la Production audiovisuelle pour la branche costumes.
Le travail devant se poursuivre ensuite pour l’ensemble des filières de métiers.